Comment sécuriser les salles de classe ?

On sait que la Covid19 se propage via des fomites (objets contaminés passant de mains en mains), via contacts directs (bises, serrages de main), via les postillons et les micro-gouttelettes émises lors de la respiration ou la parole (regardez par temps froid le nuage de vapeur sortant de la bouche pour avoir une idée de ces micro-gouttelettes ou aérosols).

A chaque mode de transmission sa prophylaxie (prévention des contaminations) : désinfection des surfaces, lavage des mains, distanciation physique et port du masque.

Toutefois les masques en tissu et masques chirurgicaux  grand public ne sont pas totalement efficaces dans l’effort de filtration et laissent passer dans l’air des aérosols potentiellement porteurs de virus. Plus ces aérosols s’accumulent, plus la charge virale est potentiellement élevée, notamment dans un espace confiné comme une salle de classe. On ne sait pas mesurer cette charge virale mais on peut mesurer le taux de CO2 émis lors de l’expiration des personnes présentes. Plus ce taux sera élevé, plus l’air de la salle est chargé en aérosols et donc potentiellement en virus. Mesurer le taux de CO2 permet de savoir à quel moment il convient d’aérer une pièce afin de renouveler l’air. L’air se renouvelle d’autant plus vite que l’ouverture d’une fenêtre est renforcée par un point de ventilation. D’où l’intérêt d’un ventilateur pour renforcer les courants d’air vers la fenêtre. Les pièces pouvant être difficilement ventilées peuvent être dotées d’un purificateur d’air avec un système HEPA de filtration des substances en suspension dans l’air y compris des virus.

Nous vous invitons à suivre l’actualité de https://www.ecole-oubliee.fr/ avec qui la FCPE a signé un communiqué le 12 janvier demandant les mesures de prévention nécessaires à la scolarisation des enfants dans le cadre d’une épidémie sous contrôle et notamment l’installation de capteurs de CO2 et de purificateurs d’air à filtre HEPA.

La vaccination n’évite que les formes sévères, elle n’empêche pas la circulation du virus. Or plus le virus circule, plus il est susceptible de varier et de muter. Comme en témoigne l’émergence de variants, notamment dans les pays qui ont laissé largement circulé le virus (variants anglais, sud-africain…) A Manaus au Brésil le variant a émergé dans une population porteuse à 75% d’anticorps (ce qui tend à montrer que l’immunité de groupe est un mythe). Le danger de certains de ces variants est qu’ils échappent à l’immunité naturelle ou vaccinale. La vaccination n’est qu’une facette de la lutte contre la pandémie – et ce d’autant que la vaccination sur les enfants n’a pas fait l’objet d’étude et encore moins d’essais ! Ils ne sont pas des cobayes !

Bref pour en revenir à nos capteurs de CO2, c’est un moyen de contrôler de la circulation du virus et donc de sécuriser un peu plus les salles de classes que fréquentent nos enfants.

Plus d’informations :
https://ducotedelascience.org/acheter-un-detecteur-de-co2/

un article qui fait le point des connaissances sur enfants et Covid19:
https://www.ecole-oubliee.fr/veille-epidemie-covid-19-enfants/

Et pour finir, avis aux makers, le site de centrale SupElec a publié un minisite avec plusieurs tutoriels pour fabriquer son propre capteur de CO2 à base d’Arduino :
http://projetco2.fr/

Il est temps d’exiger que des moyens soient mis dans la prévention, au moment où l’on apprend que le ministère a rendu 600 millions d’euros non-dépensés au ministère du budget.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/02/19022021Article637493190622005086.aspx

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Author: FCPE89